Tomi, reviens vite... extrait 21
« Farzad hésita longtemps avant de faire appel à la Croix-Bleue pour entreprendre des recherches de sa femme et de sa fille. Il avait un désir de savoir, en même temps qu’une frayeur d’apprendre le décès de l’une d’elles. C’est pourquoi, il se réfugia, un temps, dans l’irréel pour nourrir son espérance qu’elles étaient quelque part.
Vivre avec ce doute, c’est vivre avec un trou dans la vie, avec une blessure sans cesse renouvelée.
Impossible alors d’élaborer un éventuel deuil et, surtout, de l’incorporer à son existence. » (p. 47)